Ce matin, c’est le branle-bas de combat. On va couvrir le premières cases. cinq en tout. Plusieurs jeunes du village sont mobilisés, et les vieux aussi. Avec émotion, je retrouve toutes ces personnes qui ont fait ma jeunesse. Plusieurs parmi eux ont des allures de vieillards. Le travail de la terre est pénible, et ingrat.
Tous les véhicules sont mis en branle pour convoyer les gens vers le site, distant de 8km du village. les deux 4*4 y passent.
Premier incident, mon cousin, pour ravitailler une des voitures, a mis de l’essence à la place du diesel. Appel du mécano à Niamtougou, une matinée de perdue.
Mais sur le terrain, c’est l’enthousiasme, j’ai fait tuer un porc, et nous avons du Tchouk à gogo.
Moi, pendant que les autres travail, je m’amuse à faire du tout terrain dans la brousse c’est grisant. Je vais même pousser le vice à monter sur le nid d’épervier, le promontoire qui surplombe taanière à 400m. C’est périlleux, je chute à deux reprises, mais après, la vue est superbe.
Je redécouvre les techniques ancestrales de couvraison. Tout est resté à l’identique. Ah, Sarkozy et son Afrique restée hors de l’histoire.
La journée finit en fête. Chose rarissime, certains abandonne le tchouk, trop pleins. On se raconte les histoire du village. L’ambiance est bon enfant. Je suis plutôt fier des miens. Allez, voici les photos.
Nous avons couvert finalement 4 cases, faute de paille. Mais ça, c’est une toute autre histoire.